A Paris, attention danger !
48 heures après la défaite face aux Red Giants de Lille (70-75), les joueurs nancéiens vont devoir relever un nouveau gros défi, à Paris.
La maladresse des pistoléros nancéiens est une des causes de la défaite face aux nordistes de Jean-Marc Dupraz, mais pas seulement. Les partenaires de Gaylor Curier, très efficace ce dimanche, ont parfaitement joué le coup et ont réussi à plomber l’ambiance.
Les hommes de François Peronnet, doivent désormais se déplacer dans la capitale pour affronter à la Halle Carpentier, l’équipe dirigée par Jean-Christophe Prat.
Paris Basketball : un potentiel physique impressionnant
Doté du plus gros budget de la division (en augmentation de 13%, malgré la crise sanitaire) et de la première masse salariale, le club présidé par David Kahn présente une équipe particulièrement physique qui compte dans ses rangs des vétérans expérimentés à l’instar d’Amara Sy (38 ans) qui a fait les beaux jours de l’ASVEL, du Mans et de Monaco en Jeep Elite et de Nobel Boungou Colo (33 ans) qui a évolué entre autre au CSP Limoges.
Deux beaux CV accompagné par de jeunes talents : Ismael Kamagate (19 ans, 2 mètres 11) et Juhann Begarin né en 2002, sont deux prospects pour la draft NBA 2021. Il faut compter aussi sur l’apport de Milan Barbitch Kevin Franceschi, Gauthier Denis et de l’ancien pensionnaire du centre de formation nancéien Valentin Chery.
A cela s’ajoutent deux extra-communautaires impactants : le poste 4 Dustin Sleva (13,3 points et 6,1 rebonds pour 15,8 d’évaluation) et Ryan Boatright (10,8 points et 5,4 passes).
Le coach parisien bénéficie donc d’un effectif complet, qu’il fait tourner avec bonheur : 10 joueurs dont le temps de jeu varie de 17 à 27 minutes par match. Un avantage lorsque les matchs se succèdent à un rythme effréné comme actuellement.
Placé à l’affut à la 6e place avec un bilan de 14 victoires et 10 défaites, Paris reste ambitieux malgré deux défaites consécutives contre Blois, en témoigne la dernière victoire acquise largement sur le parquet de Aix 110-77. Le collectif parisien (7 joueurs à plus de 10 points et 31 passes décisives) a littéralement fait exploser l’équipe savoyarde !
Oublier la fatigue !
Les coéquipiers de Ron Lewis et Anthony Labanca aux jambes si lourdes que leur adresse à fait défaut (1/21 à eux deux), doivent donc remettre le couvert pour un troisième match en quatre jours.
Les joueurs nancéiens voudront bien sûr réagir et montrer un autre visage, mais rien ne sera simple face à des Parisiens affamés et qui voudront saisir cette occasion pour grignoter leur retard au classement général.
Nos joueurs font acte de solidarité dans les moments difficiles mais il faudra encore serrer les dents et faire preuve de courage, pour oublier la fatigue et trouver l’énergie de résister au collectif parisien.
Allez les gars !
GO SLUC
MC