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THAD McFADDEN : " JE NE ME SUIS PAS POSE DE QUESTIONS ".

Le SLUC Nancy était mené de 11 points contre Monaco à 6 minutes du terme de la rencontre, puis Alain Weisz senti le bon coup en faisant rentrer Thad McFadden, alors en difficulté (-3 d’évaluation à ce moment là), pour changer le cours de la rencontre. La suite, nous la connaissons…

Ce fut une semaine particulière pour toi, mais tu as réussi à faire la différence samedi soir. Comment l’expliques-tu ?

Attention, je n’ai pas fait la différence tout seul ! Nos séances d’entrainement étaient intenses durant la semaine afin de préparer au mieux la rencontre.
Quand je suis arrivé sur le terrain, il fallait impérativement que je joue dur en étant patient, et en ne forçant surtout pas mes choix. Je savais que mon heure allait venir dans la rencontre. De toute manière à partir du moment où on joue dur, la confiance arrive simultanément.
Je connais mes capacités, je sais ce dont je suis capable. Le coach connait également mes qualités et m’a fait confiance.
Je ne suis pas surpris par ce qu’il s’est passé samedi contrairement a ce que certaines personnes pensent de moi.

Pourtant les trois premiers quart-temps furent plutôt compliqués personnellement …

Un match dure 40 minutes. Beaucoup de choses peuvent se passer au basket dans un petit laps de temps. Je sais que je suis capable de scorer 10-12 points en 4 minutes pour faire la différence et aider mon équipe à gagner.
Quand je suis revenu sur le terrain, je ne me suis pas posé de questions. On a défendu fort et j’ai réussi à scorer, ce qui m’a « libéré » pour la suite.

Le groupe ne s’est jamais dessoudé ?

Malgré les défaites, on  reste soudés. On continue à s’entrainer dur. On ne lâche jamais. Mais maintenant on sait ce dont on peut être capable de réaliser. Il faut continuer à beaucoup travailler. Après match j’étais heureux, dimanche également. Mais aujourd’hui c’est retour au boulot, on a un match à préparer et nous ne voulons pas le rater !

On a senti un lien fort avec le public samedi soir…

(Il coupe)… Oh mon dieu. Les fans étaient incroyables. L’ambiance au stade était magique. Nous nous sommes sentis transcendés. Lorsque Dee Bost s’est retrouvé sur la ligne des lancers-francs (3 lancers à suivre…)… oh mon dieu… c’était waooow… Le sol tremblait ! Mais c’est super de sentir ça.
Nous avons mal commencé la saison, mais les supporters continuent de venir nous supporter. Cette victoire est pour eux avant tout !

Vos deux seules victoires sont contre deux équipes du Top 3, alors que vos défaites sont contre des équipes un peu moins bien classées. Comment expliques-tu ce paradoxe ?

Nous sommes capables de gagner contre les meilleures équipes, on l’a prouvé samedi contre Monaco qui était invaincu.
Mais vous savez, on perd cinq fois certes, mais à chaque fois le match s’est joué sur des petits détails. C’est ce qui est rageant. Le classement est très serré. Nous ne sommes qu’à une ou deux victoires du Top 8 (!).
Maintenant il ne faut pas s’arrêter sur cette victoire. Ce n’est qu’un match. C’est désormais du passé, il faut continuer à travailler et avancer.
Samedi on se déplace à Chalons Reims. Le match est encore plus important que celui face à Monaco !
Prochain match pour les Couguars, ce samedi 12 octobre 2016 à 20h00 contre Chalons-Reims.
GoSLUC
Propos recueillis par Quentin Lozzia