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Le SLUC ne doit pas perdre le Nord !

Après leur victoire probante face à Rouen pour le compte de la première journée de championnat, les Nancéiens vont reprendre la route du nord et du Palais Saint-Sauveur, pour affronter vendredi 16 octobre, l’équipe du Lille Métropole Basket.

Trois semaines après que les « Red Giants » aient sorti sans ménagement (75-55) les «Couguars » de la Coupe de France, un nouveau combat se profile à l’horizon.

Sévèrement battus ce jour là, les protégés de François Peronnet, qui restent depuis sur trois victoires consécutives, ont une revanche à prendre et seraient bien inspirés de ne pas prendre ce match à la légère.

LILLE, une équipe difficile à bouger.

Les nordistes de Jean-Marc Dupraz ont du faire face à une préparation très chaotique. Plusieurs matchs ont dû être annulés en préparation et en Leader’s Cup. Le match d’ouverture face à Nantes, le week-end dernier, a été également reporté, les Nantais étant durement touché par la covid-19.

De plus ce mardi, les Lillois ont été éliminés de la Coupe de France par le voisin Denain (69-81), malgré un beau combat en deuxième mi-temps.

A cause de la crise sanitaire, le Lille Métropole Basket a vu son budget sévèrement réduit de 19% à moins de 1,5 million d’euros (soit moins de la moitié de celui du SLUC), mais le coach Jean-Marc Dupraz, fidèle à la maison nordiste a recruté malin. 

Il a réussit à conserver l’arrière suisse Jonathan Kazadi et l’intérieur Thomas Hieu-Courtois qui réalisent tout deux un très bon début de saison. Luc Loubaki et le rugueux intérieur Nicolas Taccoen sont également restés fidèles. Enfin l’expérimenté Jean-Victor Traoré (35 ans) revient tout juste à la compétition après une blessure qui l’a handicapé durant toute la préparation.

Le club nordiste s’est renforcé avec Carlos Novas Mateo, un ailier international autrichien au profil « all around » qui avait surpris Nancy en Coupe marquant notamment 16 points. Raijon Kelly, un meneur US « old school », qui s’est révélé notamment dans les ligues mineures et Marshall Moses, un pivot de petite taille habitué des championnats turc et israélien, complètent un effectif difficile à surprendre basé sur un secteur intérieur physique et performant et une traction arrière tonique qui avait d’ailleurs posé de gros problème fin septembre, aux joueurs nancéiens.

Le coach lillois, adepte du beau jeu, demande en plus à ses joueurs de défendre afin de poursuivre la belle aventure de la saison dernière, Lille se plaçant à la sixième place (14v-10d) au moment de l’arrêt du championnat.

Un test pour le SLUC

Cette rencontre se présente donc comme un véritable test pour les joueurs lorrains qui savent déjà qu’ils devront défendre durement leur panier s’ils veulent avoir une chance de repartir du nord avec la victoire. En effet depuis 2017, le SLUC a perdu 4 fois en terre lilloise, pour une seule victoire en Leader’s Cup, la saison dernière. C’est dire la tâche qui attend les joueurs du Président Aurélien Fortier !

Car si Ron Lewis est sur un nuage en ce moment (24 points à Gries et 30 unités face à Rouen), les autres artilleurs lorrains, Anthony Labanca et Yannick Franke en tête, doivent maintenant hausser leur niveau de jeu afin de soulager le vétéran US. Si Tyran de Lattibaudière se multiplie des deux côtés du terrain et qu’il y a du mieux dans le collectif nancéien, Enzo Goudou Sinha et ses camarades doivent maintenant enchaîner les bonnes performances.

Pour cela, il faudra imprimer une grosse défense, comme dans les fins de matchs à Gries et face à Rouen, et rester concentrés sur les rebonds afin de pouvoir saisir les opportunités de contre-attaques. Enfin, le SLUC devra trouver de la variété dans ses attaques afin de faciliter la tâche des attaquants.

Ce ne sera qu’à ce prix que les lorrains repartiront du nord avec le sourire !

GO SLUC

 

MC