Aller au contenu

LE MANS, UNE VALEUR SÛRE


On reconnaît les grands clubs à leur stabilité au plus haut niveau. Le Mans et le SLUC Nancy, qui se rencontrent ce soir à Gentilly, ont au moins un point commun : ce sont les deux équipes les plus régulières de Pro A depuis dix ans.
Champion de France en 2006, vainqueur de la Coupe de France en 2004 et 2009, victorieux de la Leaders Cup en 2014, le MSB a profité de la décennie écoulée pour enrichir son palmarès. Et c’est tout sauf un hasard…
Passé maître dans l’art de former et responsabiliser les jeunes joueurs, le club sarthois a souvent le nez fin, à l’heure du recrutement. De Keith Jennings à JP Batista, en passant par Shawnta Rogers, Alain Koffi ou un certain Nicolas Batum, Le Mans a vu défiler bon nombre de basketteurs talentueux et charismatiques, dans un passé plus ou moins récent.
Les dirigeants du MSB ne clament pas leurs ambitions sur tous les toits. Les résultats parlent pour eux. L’équipe qu’ils ont constituée cette saison ne manque pas d’atouts. On pense notamment à l’international français Charles Kahudi, médaillé de bronze lors du dernier Mondial en Espagne avec les Bleus. L’ailier tricolore réalise un début de championnat éblouissant, sur le plan individuel. Il suffit d’observer les chiffres (15,3 points et 7 rebonds pour 19,1 d’évaluation en moyenne par match). Charles Kahudi évolue au sommet de son art. Et ses qualités de défenseur sont toujours aussi impressionnantes…
Même si Le Mans ne réalise pas un départ à la hauteur de ses espérances, en Pro A (trois victoires et quatre défaites jusqu’à présent), on voit mal comment le groupe désormais entraîné par le Turc Erman Kunter pourrait ne pas relever la tête.

Une affiche de gala dont on ne se lasse pas

Le SLUC Nancy aurait tort, en tout cas, de ne pas se méfier de l’armada sarthoise. S’ils veulent l’emporter ce soir, les Couguars devront conserver les vertus qui leur ont permis d’engranger deux victoires consécutives en Pro A (contre Cholet il y a deux semaines et au Havre samedi dernier).
Trois Nancéiens se sont particulièrement mis en évidence, ces temps-ci. Doté de mains en or, le meneur américain Darius Adams multiplie les cartons offensifs. L’ailier ukrainien Sergii Gladyr a trouvé ses marques et se montre très en réussite, actuellement, derrière la ligne à trois points. Enfin, le guerrier nancéien Florent Pietrus est, plus que jamais, fidèle à sa réputation. Sur les trois dernières rencontres de championnat, « Flo » affiche des statistiques impressionnantes (17 points et 9,3 rebonds pour 23,3 d’évaluation en moyenne).
Autant dire que la rencontre de ce soir s’annonce passionnante, équilibrée et indécise. Un match Nancy –
Le Mans, c’est un classique, une affiche de gala dont on ne se lasse pas. Supporters du SLUC, faites du bruit !
Let’s go Guys !
Go SLUC !