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L' INTERVIEW DECALEE DES FRERES PIETRUS !

A quelques jours du match contre leur club formateur, Pau-Lacq- Orthez, (Lundi 21 mars 2016 à 20h30), nous avons réalisé une interview croisée entre les deux frères Pietrus pour apprendre à mieux les connaitre.
Entretien…
Illustration : Com1Sport

Qui est le plus capricieux ?
Mike Pietrus : C’est moi.
Florent Pietrus : C’est Mike, mais ne me demandez pas pourquoi.
Qui est le plus gourmand ?
F.P : Là c’est moi c’est sur (Rires)…
M.P : C’est Flo sans hésiter. A 1h du matin c’est Cookies au menu pour lui.
En plus on dirait un écureuil quand tu le regardes manger… (rires)
Qui est le plus bavard ?
F.P : C’est difficile à dire… Mais je dirai Mike.
M.P : Moi je ne suis pas très bavard. Je suis simplement blagueur.
Qui est le plus mature ?
F.P : Les deux
M.P : Il a raison mais c’est de la maturité totalement différente.
Cela dépend de l’expérience de notre vie. Par exemple moi je suis parti quand j’avais 21 ans, Flo l’année d’après en Espagne. On a donc quitté la France très jeune. Tout ça forge l’homme et le joueur. Chacun a la maturité de ce qu’il a vécu.
F.P : L’arrivée des enfants dans la vie t’aident à mûrir beaucoup plus rapidement.
Tu deviens plus mature, plus responsable dès la naissance de ton premier enfant.
M.P : Et tu deviens tout de suite plus peureux…
F.P : Tu te dis : « Il faut que j’aille travailler pour lui donner à manger. »
Celui qui a fait le plus de bêtises ?
F.P : Je pense que c’est Mike quand même. Dés l’enfance il en faisait plus que moi.
M.P : Oui j’approuve.

 » On n’en serait pas là sans travail »

Qui est le plus gentleman ?
M.P : C‘est flo. Moi je ne suis pas du tout gentleman.
Qui est le plus rancunier ?
F.P : Boris Diaw dit de moi que je suis rancunier sur le terrain. A partir du moment où je prends un coup c’est sûr que je ne vais pas l’oublier de si tôt. De même que 10 actions plus tard,  tu peux être certain qu’il va en prendre plein la gueule.
M.P : Moi je ne suis pas très rancunier. Donc Flo.
Qui est le plus mauvais joueur ?
F.P : Mike très clairement. Depuis toujours. Il invente sans cesse des règles bizarres pour gagner.
Celui qui a eu le plus de succès avec les femmes ?
F.P : Aucun des deux car nous n’avons jamais été beaux. Mais comme on dit… « le succès rend beau » (rires).
Qui est le plus adroit ?
F.P : Je dirai Mike.
M.P : Moi je dirai Flo. Mais il shoot jamais. Il a un beau shoot mais il ne l’utilise jamais.
F.P : C’est vrai qu’à un concours à trois points à l’entrainement, j’ai gagné contre Mike.
M.P : Oui enfin c’était à l’entrainement Flo, moi je préfère quand il y a du public pour voir ça.
F.P : Je suis uniquement un bon joueur d’entrainement (rires).
Le plus malin ?
M.P: Je ne pense pas qu’on soit malins tous les deux.
F.P : Mais nous ne sommes pas cons non plus (rires).
Qui est le plus travailleur ?
F.P : Les deux
M.P : Nous deux car nous avons le même vécu.
F.P : On n’en serait pas là sans travail…
Qui est le meilleur cuisinier ?
M.P : Là c’est sûr, c’est Flo.
F.P : Oui ça c’est sûr.
M.P : Du coup j’attends à chaque fois qu’il m’écrive pour que je vienne manger chez lui. Parce que chez moi je fais rien (rires).
F.P : il était encore là dimanche, lundi…
M.P : J’aime pas faire à manger c’est pour ça. Et ce qu’il fait est bon en plus.
Le souvenir de Pau que vous gardez avec votre frère ?
F.P : Le titre de champion de France en 2001. Personne ne nous attendait là. On a su faire déjouer les pronostics. Un souvenir fort.
M.P : Tous les titres gagnés avec Pau dans un championnat qui était très élevé. Mais ma dernière saison en 2003 avant la NBA est particulière pour moi.
Jouer Pau lundi, c’est match particulier pour vous ?
F.P : C’est spécial quand on joue à Pau parce qu’il y a les supporters qu’on connait depuis l’adolescence, la famille. Là, le match est à Nancy donc c’est un match comme un autre. Celui là est important car Pau reste sur une grosse série d’invincibilité (9 succès de rang) et on a envie de couper tout ça.
M.P: C’est un match important au point de vue du classement. Après ça fait 13 ans que je n’ai pas joué contre Pau. Là ou j’ai débuté. Pour moi c’est un challenge si on joue à Pau. On joue à Nancy il faut protéger notre terrain. Depuis que je suis parti les dirigeants et les joueurs ont changé donc je ne penserai simplement à la rencontre.
Pierre Seillant (Président de Pau-Orthez de 1967 à 2008) – Christian Fra (Président SLUC depuis 2004) un point commun ?
F.P : Oui ils sont tout les deux passionnés de basket
M.P : Ce sont deux présidents légendaires qui donnent toujours beaucoup de leurs temps. Ils ont grandement aidé à faire grandir leurs clubs et leurs villes respectives. Ils ont poussé le basket français vers l’avant.
SLUC Nancy Basket / Pau-Lacq-Orthez c’est lundi 21 mars à 20h30 au PDS Jean Weille.
Go SLUC !
Propos recueillis par Quentin Lozzia